Chapitre I - La Taverne

Nombre de messages : 1 Date d'inscription : 19/06/2007

Une lettre... C'est par une lettre que tout commença. Anonyme et ne mentionnant que le nom d'une taverne où une table serait réservé, ainsi que la promesse d'une somme alléchante offerte pour l'accomplissement d'une expédition fort dangereuse.
Elle fût envoyée à une vingtaine d'aventuriers, mercenaires et autres forbans. Seuls six y répondirent, certains pour le goût de l'aventure, les autres pour l'appât du gain.

Le jour de la convocation était enfin arrivé, la taverne se situait dans la petite ville d'Asalphat, au nord-ouest du continent Nodoslir. Il s'agissait d'une petite bourgade paisible et isolée, construite autour de son port, servant de relais pour les bateaux de commerce faisant le voyage entre la capitale marchande du pays et le continent de Berum.
La taverne était située sur le port. C'était une auberge mal famée, fréquentée par les marins de passage dans le port d'Asalphat, qui venaient y dépenser leur maigre paye en alcool de mauvaise qualité.
Dans un coin de ce sordide taudis, les chaises d'une table isolée avaient été retournées, signe qu'elle était réservée.

Entre dans la taverne, jette un oeil écoeuré à l'assistance constituée des pires rebuts que cette société pouvait fournir, et remarque la table réservée au fond de la pièce, heureux que celle-ci soit éloignée des autres tablées mal fréquentées. Il s'adresse au Tavernier.

Il prit son verre et alla s'asseoir à la table.

Un homme tout de sombre vêtu, des chausses de cuir éculées au pieds, se baladait au gré des ruelles du port en s'accomodant des relents de poissons, (ceux-ci même qui furent retirés à leur élément il y a un certain temps déjà selon les conclusions que tiraient son cerveau avec les renseignements que récueillait son organe olfactif, probablement trompé par l'hygiènne déplorable du lieu) des braillement des poissonières et des appels langoureux des filles de joie aux fenêtre. pour lui ce bruit n'était que le fond sonore habituel aux ports, quel que soit le lieu ou le pays, et c'est avec une indifférence des plus totale pour cet environnement qu'il s'était immergé dans la vie quotidienne des bouges d' Asalphat. Ses pas le menère lentement jusqu'à une taverne qui comme mille autres agrémentait le paysage portuaire, et il en poussa la porte de sa main gantée sans un seul regard en arrière.
Mortimer, c'était son prénom, son père n'ayant jamais été très attiré par la maison de Dieu, il lui fut donc octroyé à la gloire de la Grande Faucheuse. Il sentait la sueur des hommes attablés, la fumée du feu ronflant dans l'âtre lui irritait les narines;
tous ses sens étaient mis à l'épreuve jusqu'à l'air moite qui s'insinuait sous ses vêtements pour lui coller à la peau. Il se dirigeat vers la seule table du lieu qui semblait ne pas empêster le rustre et la servitude d'une vie vide et désoeuvrée, une table qui au contraire sonnait pour lui comme des tapis de kurach, des chevaux de l'Asphah ou encore comme les cris de plaisir de femmes qui ne connaissaient que l'or et non le cuivre pour le prix de leur corps. Un homme y était atablé, et son mutisme seul lui fit la causette le temps de l'arrivée des autres protagonistes de cette histoire; un sourire froid pour un homme qui sera un compagnon dont dépendrait peut-être sa vie.

La porte s'entre-ouvrit, laissant un courant d'air enfumé et puant le mâle s'échapper à l'extérieur, puis se referma.
Elle s'ouvrit à nouveau une demi minute plus tard et un homme de taille moyenne vêtu d'un tissu large et foncé entra.

Il tenait dans sa main droite une petite sacoche ouverte qu'il ferma et plaça à son épaule. Il se dirigea vers le comptoir sans prêter attention au gens assis qui l'entouraient, puis, une fois le dos et les coudes appuyés sur le bar, il observa les tables une à une.

informa le tavernier en pointant du doigt.

sourit l'homme qui observait les tables

Il alla rejoindre les deux membres de l'équipe qui étaient déjà assis.

Vu que les autres membres de l'équipe n'étaient pas vraiment portés sur la ponctualité, Mortimer décida d"enguager la conversation avec les deux autres occupants de la table:

- dites moi mes seigneurs, depuis combien de temps perdons-nous notre précieux temps dans la sueur et la crasse d'une pièce d'auberge, à nous tourner les pouces pour un soit-disant contrat qui nous ferait riches comme des maîtres commerçants d'Hibralaham?

Lucian relève doucement la tête, semblant se réveiller d'un léger sommeil, et répond en soupirant.

La porte s'ouvra, un homme avançant et s'arrêta au niveau de celle-ci.
Il ce dirigeât en direction du bar d'un pas lourd. Arrivé face au barman il lui fit signe de se rapprocher...

L'homme ce mit en direction de la fameuse table, arrivé a la hauteur de celle-ci il ce baissa et chuchota au groupe :

-C'est vous pour l'aventure ??

Un homme fit un signe approbatif, l'homme s'assit alor a leurs table

-Bonjour messieurs

-Bonjour l'ami, j'allais justement proposer de faire une partie de carte en attendant l'arrivée des autres, ça te tente?

Mortimer, avec sa grace naturelle déplaça promptement une chaise du pied en lui imprimant force et vitesse, et celle-ci s'en fut rouler violemment dans les jambes du nouvel arrivant qui se laissa surprendre.Celui-ci vit avec une surprise sans bornes le sol lui venir cogner la figure, et c'est avec cette même expression hébéthée qu'il s'assit lourdement sur un plancher qui sentait la pisse de chien, les restes d'anciens repas le jonchant, innombrables, telle une artistique fresque de pourriture.

- Eh bien l'ami, j'espère que tu réagira différemment face au dangers de l'aventure si tu est pris, tu n'est pas la plus alerte de mes connaissances lança d'une voix neutre Mortimer

Il tourna son buste vers l'homme aux cartes, pendant que l'autre s'asseyait sur une chaise retournée après avoir retrouvé la position adaptée au bipède, et lui tendit la main:
.

- Moi c'est Mortimer, Mortimer Van der Markledam
-il tendit sa main à au deuxième homme atablé-
, alors on se la fait cette partie de cartes?

lança l'homme vêtu de tissu large et foncé.

Il s'assit et accepta de jouer aux cartes.

demanda Yvan

- moi je vote pocker, quel est l'avis général?

-Je suis aussi d'avis pour une partie de poker.

- Qu'en pensez-vous camarades sifflota Mortimer, un rien guoguenard,
pensez vous être à la hauteur?

- Moi sa me vas très bien, j'ai quelques pièces qui doivent traîner dans ma bourse